Traitement des eaux : protection de l'environnement.

Publié le par Gwen et Pierre

"La directive européenne du 21 mai 1991 et la loi sur l'eau du 3 janvier 1992 rappellent que "L'eau fait partie du patrimoine commun de la nation" et que la préservation de sa qualité ainsi que celle de l'environnement sont une priorité.
Lorient est une ville portuaire dont l'histoire est profondément marquée par la rade et la proximité du littoral. De nombreuses activités professionnelles et de loisirs touchent le domaine maritime. Au moment où la restauration de la qualité des eaux apparaît comme un enjeu majeur pour la Bretagne dans les années qui viennent, la ville devait consacrer un effort particulier à la lutte contre la pollution aquatique. La station d'épuration de Lorient Kerolay représente une part importante de cet effort. Grâce au traitement poussé des pollutions carbonées, de l'azote et du phosphore, la station d'épuration rejette aujourd'hui une eau de qualité, épurée à plus de 95% et conforme aux normes en vigueur. Par ailleurs, sa capacité de traitement permet d'anticiper sur le développement futur de Lorient *(1).
Mais préserver l'environnement demande aussi d'autres efforts. La station d'épuration est située en milieu urbain. Elle devait à la fois s'intégrer harmonieusement dans le site et ne pas générer de nuisances. Ainsi, il a été décidé d'équiper la station d'une unité de désodorisation afin de réduire les gênes olfactives *(2). L'architecture et l'intégration paysagère, rappellent à la fois la présence du littoral et assurent une unité avec l'urbanisme alentour.
Cette réalisation s'inscrit dans la démarche d'ensemble de Lorient en matière de protection de l'environnement. Pour la ville, elle en est l'un des dossiers les plus importants, aussi bien financièrement que vis à vis des enjeux écologiques de la rade et du littoral sur tout le pays de Lorient."

NORBERT METAIRIE
Maire de Lorient

*(1) : la capacité nominale de la station de Lorient-Kerolay (la plus grande du Morbihan) est de 160 000 équivalents habitants (terme couramment utilisé en traitement des eaux, qui représente la pollution moyenne des eaux usées rejetées par un habitant) ; bien au dessus du flux actuel qui tourne plutôt autour de 110 000 équivalents habitants. Cette réserve de capacité permet en effet d'avoir une marge importante pour anticiper le développement de l'agglomération lorientaise.
*(2) : cf la partie sur le traitement de l'air et des odeurs.

La station d'épuration de Lorient-Kerolay traite biologiquement les eaux usées des communes de Lorient et Larmor-Plage. Ces eaux dites "usées" sont collectées à la sortie des maisons, immeubles et industries au moyen d'un réseau de canalisations de près de 170km de long qui converge vers la station. Ce réseau est séparatif : il est composé de deux collecteurs séparés, un pour les eaux usées, un autre pour les eaux pluviales (à l'inverse d'un réseau unitaire qui mélange les deux).
Dans un souci de fiabilité, les eaux usées sont dirigées vers deux filières identiques et parallèles assurant, chacune, l'ensemble des étapes de traitement, ainsi un incident sur l'une des files n'a pas de conséquence immédiate.

Le traitement des eaux est constitué :

          - d'un prétraitement : dégrillage, dessablage, dégraissage (1ère partie de l'exposé)
          - d'un traitement biologique par des micro-organismes (2ème partie)
          - d'une clarification des eaux avant rejet dans le milieu (3ème partie)

D'autres étapes accompagnent ce traitement :
          - traitement des boues (4ème partie)
          - traitement de l'air et des odeurs (5ème partie)


 

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